"Les Arpenteurs", aux éditions du 38

 Les arpenteurs naissent lors d’un déchirement temporel. Chaque aléa de l’histoire créait un nouveau monde, une alternance autour d’une branche principale. Dans chacun de ces univers, les humains se dédoublent à l’instant précis de la scission. Mais les arpenteurs restent uniques et gagnent la liberté de se déplacer entre ces mondes uchroniques, ces ramifications parfois très dangereuses. Groupuscule secret, ils œuvrent pour que les humains continuent d’ignorer leur existence et celles des autres réalités. 

Jusqu’à ce qu’un tremblement de terre perturbe les convictions de chacun… 

 

 

Avec Les Arpenteurs, l’auteure de La Complainte d’Irwam se tourne vers l’uchronie, et propose un roman où les convictions jouent de drôles de tours aux personnages… 

Des petits bonus

 

 Un autre résumé... 

 

  Dès sa naissance, Anton sème le trouble chez les Arpenteurs, en voyageant dans une des alternances les plus dangereuses. Tandis que le groupuscule secret cache son existence, il grandit et se lie d’une amitié forte avec Esteban, avant de tomber amoureux de Meiga. Cinq ans plus tard, au moment où ses dons si spéciaux lui seraient utiles, il les perd et ne peut récupérer son amie qui a basculé dans un de ces mondes qu’il aime visiter. L’acharnement d’Anton le mènera sur sa piste, mais il croisera aussi celle des Arpenteurs… 

 

Tatouage d'unionLes Arpenteurs.

Illustration Eklhe  

Un extrait : 

 

Il porta ses doigts derrière son oreille, où se nichait son tatouage. Une folie échangée avec l’homme de son cœur, le soir où ils avaient décidé de braver les interdits, de s’aimer par-delà les désaccords et les conflits qui opposaient leurs clans. La croix sorcière se mariait au tetragrammaton. X1*, inspiré par leur différence, s’était amusé à croquer les symboles de chaque faction, mêlés l’un à l’autre. X2 avait trouvé l’ensemble plaisant. Au fil des jours, l’esquisse s’était muée en un dessin où s’enflammaient des emblèmes traditionnels de leurs pouvoirs, si bien qu’ils l’utilisaient comme code, entre eux. Lorsqu’ils désiraient se laisser un message, ils apposaient cette marque au lieu d’un nom, par trop révélateur. Et quand la frénésie de porter le même tatouage les avait titillés, ils n’avaient imaginé nulle autre possibilité que ce motif.

 

(*les prénoms ont été volontairement masqués...)

 

L'autrice

Née le jour où les vendanges commençaient en 1970, elle a ouvert ses yeux à Pézenas. Ville du sud, ville de soleil, ville d’auteurs, aussi. Ville qu’elle a quittée pour des études. Et où elle s’est réinstallée, diplômes en poche.

 

Son métier d’Infirmière anesthésiste lui libère beaucoup de temps libre qu’elle consacre à ses deux principales passions : lire et écrire. Il aurait été plus facile, sûrement, d’écrire sur la médecine, sur une infirmière. Pourtant, dans ses songes, dans son inspiration, ce sont d’autres contes qui se sont imposés.

 

Elle a toujours lu de nombreux romans, préférant la mouvance fantasy qui a le mérite de la sortir de la réalité, parfois très noire, de son métier. Elle lit un peu de tout, s’attachant souvent aux écritures plus qu’aux contenus, mais recherchant dans les livres une évasion.

 

Ayant publié quelques fanfictions à succès, elle a vite voulu créer ses propres personnages, son propre univers. Autant il peut être amusant d’inventer une nouvelle histoire pour un héros déjà établi, dans un monde créé par un autre auteur, apprécié, il va de soi… autant créer son monde est vraiment ce qui lui a plu. Elle a pu mettre dans ses textes une part d’elle-même, de ses envies.

 

Membre de l’association les Aventuriales, elle participe à l’organisation du salon du livre les Aventuriales.